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Sortie du livre "Le retour des corps intermédiaires"

En librairie le 15 juin 2020 (294 pages – 24 €), Sous la direction de Benjamin Labonnélie, Avec une trentaine de personnalités.

Le livre :

La société civile dite « organisée » (associations, fondations, syndicats, fédérations, ONG, Think Tank, etc.) est de retour ( !), et ces corps intermédiaires, premiers outils de l’organisation du collectif pouvant rapprocher élus et citoyens, sont peut être les plus à même de donner corps à la si nécessaire Fraternité républicaine…

Au cœur de notre Contrat social, au plus près du terrain, au quotidien comme dans les crises multiples que traversent nos sociétés, l’engagement sous toutes ses formes a valeur d’exemple quand il permet d’organiser la formidable soif de servir une cause, qui va bien au- delà de tout corporatisme ou intérêt strictement personnel. S’engager n’est jamais anodin, et c’est même, dans l’Histoire, un des plus puissants points d’appui offert aux politiques (qui l'oublient souvent) pour agir en faveur du Bien commun.

Coordonnés par le nouvel Observatoire français des Corps intermédiaires, retrouvez les témoignages d’une trentaine de personnalités engagées : François Hollande, Jean-Pierre Raffarin, Patrick Bernasconi, Laurent Berger, Renaud Muselier, Caterina Murino, Yves d’Amécourt, S.E. Alexandre Orlov, Dr Patrick Aeberhard, Virginie Calmels, Jean-Baptiste Danet, Denis de Kergorlay, Anne Muxel, Pascal Perrineau, Christophe Prochasson, Olivier Dassault, Chiara Corazza, la Fondation de la Grande-Duchesse de Luxembourg, Me Pierre- Olivier Sur, la Fondation Apicil, Ismaël Emelien, etc.

Laurent BERGER, Secrétaire général de la CFDT : « Quand je dis corps intermédiaires, c’est au sens très large du terme : tous ceux qui, entre le pouvoir central et le citoyen, exercent une relation. Les deux principaux, les acteurs sociaux et les élus locaux, ont été les deux plus méprisés au début de ce quinquennat. »

Renaud MUSELIER, ancien ministre, Président de l’Association des Régions de France : « Ce que l’Observatoire français des Corps intermédiaires appelle la respiration démocratique, les Régions la pratiquent tous les jours, sur toutes leurs compétences. Toutes les décisions des Régions sont prises après une concertation, voire une co-construction avec les corps intermédiaires : associations, chambres consulaires, partenaires sociaux, collectifs divers et variés… Ce lien fécond avec la société civile est même institutionnalisé au sein des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER), dont les rapports nous apportent réflexion et vision à long terme des enjeux régionaux. »

Yves d’AMÉCOURT, viticulteur, chef d'entreprise, élu rural en Gironde : « Et si l’Etat s’inspirait du fonctionnement et de l’organisation des zones rurales ? L’Etat est à la recherche d’une plus grande cohésion sociale … Mais il n’a de cesse de supprimer les corps intermédiaires qui assurent cette cohésion ! »

Jean-Pierre RAFFARIN : « La situation du monde au début 2020 est particulièrement préoccupante, les menaces se diffusent à vive allure. Les sages s’inquiètent et recherchent les voies de l’apaisement. La démocratie de la convivialité en est une. La devise de cette République pourrait être Respect, Proximité et Paix. »

Olivier DASSAULT, député de l’Oise : « Qui ne s’engage jamais, ne connaîtra jamais l’échec si ce n’est moral. Pour moi, s’engager c’est faire, échec ou réussite peu m’importe, l’important c’est d’avancer. »

Virginie CALMELS : « Il est de l'intérêt des chambres (de commerce) comme de l'Etat qui se veut décentralisateur, de replacer la confiance au cœur de leurs relations. »

L’équipe de l’Observatoire français des Corps intermédiaires

  • Benjamin LABONNÉLIE

Docteur en droit, avocat de formation, ancien des Services du Premier ministre, Benjamin Labonnélie est Secrétaire général d’un syndicat patronal et fondateur et Président du nouvel Observatoire français des Corps intermédiaires (www.ofci.eu).

  • François MIQUET-MARTY

Prospectiviste, auteur, François Miquet-Marty est Président du Groupe Les Temps Nouveaux (Viavoice, Global Center for the Future, La Part de l’Homme, BloooomUp) et Directeur du Collège scientifique de l’Observatoire français des Corps intermédiaires.

FAUVES ÉDITIONS - sophie.mairot@michalon.fr - tél. 01 56 81 28 69 / 06 70 89 52 89

www.fauves-editions.fr


Jean Lasssalle, député des Pyrénées-Atlantiques, auteur du livre "un berger à l'élysée"

Jean Lassalle est issu d’une famille de bergers dans la vallée d’Aspe ; de son premier métier dans l’hydraulique et l’aménagement du territoire, il a fondé une société de conseil d’une dizaine de salariés.

Maire de son village natal dès 21 ans, il en a exercé le mandat pendant près de 40 ans. Elu local, départemental avec 10 ans de vice-présidence du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, il est depuis 2002 député de la 4ème circonscription de ce même département des Pyrénées-Atlantiques. Vice président du modem pendant 6 ans, il crée ensuite en mars 2016 le parti politique « résistons » à partir duquel il se lance dans la campagne présidentielle de 2017 avec comme slogan « Pour l'égalité des chances sur l'ensemble de notre territoire ». Il y obtient le 7ème score avec 435 000 voix (1,21 %).

N’hésitant pas à interpeller frontalement les autorités (depuis son chant à l’assemblée nationale, sa grève de la faim pour défendre son terroir, sa très grande marche à travers la France ou le port du gilet jaune en pleine séance parlementaire), c’est un authentique homme de conviction et de passion que nous accueillerons dans le cadre des conférences du RELPA pour venir nous présenter ses derniers livres et nous témoigner de ses engagements : jeudi 14 novembre 2019, 18h30, salle son Tay à 5 mn à pied de la gare de Bordeaux. Son intervention sera suivie d’une séance de dédicace et sera prolongée d’un repas convivial ouvert à tous (réservation sur ce lien).


Restitution de la conférence du jeudi 05 sept (jérome Fourquet, "l'archipel français")

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Dans le cadre des conférences organisées par le RELPA, nous recevions jeudi 05 septembre dernier à Bordeaux, Jérôme Fourquet directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’institut de sondages IFOP, pour nous présenter son dernier livre « l’archipel français ».

Jérôme FOURQUET fait le constat que la France se fragmente depuis quelques années au point de devenir une sorte d’archipel.

Qu’entend-t-il par le verbe « fragmenter » ?

Selon lui, la France avait une structure sociétale fondée sur deux grands piliers : la religion catholique plutôt conservatrice et de droite d’une part, et la pensée ouvrière de gauche d’autre part, à l’origine de bon nombre de réformes entourant les conditions de vie au travail par exemple. Ces deux piliers formaient une ossature qui encadrait beaucoup d’usages partagés (l’attribution des prénoms, le cadre de vie, les coutumes, les relations au travail). Peu à peu ces deux piliers majeurs se sont dissous.

Quels signes apparents peuvent démontrer cela ?

L’attribution des prénoms par exemple :

Dans les années 50, 2 000 prénoms sont utilisés, contre 13 000 aujourd’hui. Cette évolution dans l’attribution des prénoms démontre une montée de l’individualisation de la société car parmi les 13 000 prénoms attribués chaque année aux 780 000 naissances, 50 000 enfants ont un prénom qui n’est retrouvé qu’une seule fois voire 2 au maximum dans toute la France cette année là.

L’autre phénomène mis en exergue par l’attribution des prénoms est la montée d’une certaine volonté de marquer culturellement sa descendance en attribuant un prénom qui découle de son origine. En 1950, 1% des prénoms donnés étaient d’origine hispanique (espagnole ou portugaise) et 0% étaient d’origine nord africaine. Aujourd’hui 2% des prénoms attribués chaque année sont d’origine hispanique et 21% sont d’origine Nord-Africaine.

Outre l’attribution des prénoms, la fragmentation du pays se traduit par un changement du cadre anthropologique de la société. En effet, le rapport avec la mort à changé, tout comme le rapport avec la vie, le rapport aux obsèques ou encore le rapport avec les animaux.

Autre signe apparent d’une fragmentation est le regroupement des « élites », étant retenue comme élite les 20% des français ayant fait plus de 3 années d’études supérieures. Jérôme FOURQUET fait ainsi état d'une concentration de ces élites à la fois géographiquement et médiatiquement.

Géographiquement d'abord, observée non seulement dans notre capitale (en 1950 il y avait que 20% de cadres à Paris contre 55% aujourd’hui), mais aussi dans certaines villes et départements de France (+ de 50% de cadres dans les départements des Hauts de Seine ou les Yvelines par exemple).

Médiatiquement ensuite par une concentration des élites dans la profession journalistique, avec des conséquences visibles comme une certaine polarisation dans les sujets abordés. Jérôme FOURQUET, prend ainsi l'exemple du ski : tout le monde a pu constater qu'il y a de décembre à début mars des sujets quasi-quotidiens dans tous les journaux télévisés qui concernent le ski. Il y a même, pendant cette période là, une météo des neiges qui accompagne la météo « classique », alors il n'y a que 5% de la population qui va au ski et qui en a les moyens ! C'est selon Jérôme FOURQUET une marque supplémentaire d'une fragmentation de la société et d'un repli sur soi de chaque catégorie de la société.

Au fond chaque catégorie ne parle qu'à sa propre catégorie.

Autre exemple que prend Jérôme FOURQUET pour étayer sa démonstration, c'est la diminution flagrante du "brassage social".

Il explique notamment, qu'autrefois, dans les villes et villages, l'enfant du dirigeant de l'entreprise du coin côtoyait à l'école l'enfant de l'ouvrier agricole ou l'enfant du médecin autant que l'enfant de l'ouvrier en usine. Or pendant des années, les établissements privés sous et hors contrats se sont énormément développés, au point que ces établissements sont pris d'assaut par ceux qui en ont les moyens.

Aujourd'hui, de moins en moins de médecins, par exemple, posent leurs valises dans les villages. Ils habitent souvent dans la grande ville centre la plus proche et ne vont dans les villages que la journée pour travailler, ce qui n'arrange pas le brassage social dans la mesure où leurs enfants sont alors scolarisés dans les grandes villes.

Enfin, dernier exemple très préoccupant de cette fragmentation de la société : la journée du 14 juillet 2019 sur les Champs Elysées. Ce lieu hautement symbolique de la capitale fut le témoin de trois rassemblements successifs de groupes n'ayant rien de commun entre eux : De 8h à 12h c'était le lieu du défilé militaire traditionnel, de 15h à 18h ce fut le lieu d'affrontements importants des gilets jaunes avec les forces de l'ordre, et à partir de 23h c'est une nuée de drapeaux algériens qui dégringolèrent sur l'avenue pour fêter la victoire de l'Algérie à la coupe africaine des nations.

Le constat est sévère : notre société se fragmente, se disloque et se replie sur elle-même et ce n'est peut-être que le début …

Après un temps d’échange avec les nombreux participants il a clôturé son intervention avec un temps de dédicace de son dernier ouvrage.

Vous pouvez exprimer votre sentiment sur ses principales constatations : https://relpa.fr/consultations/


Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'IFOP, auteur de "l'archipel Français"

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Rennes (1994), titulaire d'un DEA de géographie électorale, Jérôme Fourquet est depuis 2011 directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l'institut de sondages IFOP.

Expert en géographie électorale, analyste politique fréquemment invité sur les plateaux télé, ses travaux font référence sur les comportements et attitudes politiques en lien avec les religions, l’immigration ou les questions d’identité. Il est à ce titre un observateur affûté de la sociologie politique française, appuyant toujours ses argumentations sur des données chiffrées, statistiques ou sondages.

Il a publié près d’une trentaine d’ouvrages, que ce soit à titre personnel ou en association avec la Fondation Jean Jaurès ou la Fondation pour l'innovation politique.

Son dernier livre « l’archipel français » présente les conséquences anthropologiques et culturelles de la dislocation de la matrice catho-républicaine qui faisait le socle de la France ; il y dissèque la fragmentation sociale actuelle qu’il qualifie d’archipellisation de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes, montée d’un islamisme communautaire.

Dans le cadre des conférences du RELPA, il viendra présenter son livre le jeudi 05 septembre (18h30, salle son Tay à 5 mn à pied de la gare de Bordeaux) ; cette présentation sera suivie d’une séance de dédicace et sera prolongée d’un repas convivial ouvert à tous (sur réservation).


Agnes Verdier-Molinié, directrice de l'iFRAP, auteur du livre "En marche pour l’immobilisme"

Dans le cadre des conférences organisées par le RELPA, nous recevions Le 16 mai  dernier à Bordeaux, Agnès Verdier-Molinié, figure familière des français et directrice depuis 2009 de la fondation IFRAP.

Agnès Verdier-Molinié auteur de plusieurs livres, tous d’un succès remarquable, est venue ce soir là, nous présenter plus particulièrement son dernier ouvrage « En marche pour l’immobilisme ».

A travers ce titre aux allures catastrophiques, qu’elle assume, Agnès Verdier-Molinié dénonce la lapidation de l’argent public, l’overdose fiscale de nos concitoyens et une administration qui préfère la défense de ses privilèges à celle des intérêts de la France.

Face à ce constat, et pour que la France gagne de nouveau la bataille de la compétitivité et de l’emploi, la seule réponse est pour elle dans  une baisse de la dépense publique.

Par sa faculté à vulgariser les sujets qui nous paraissent compliqués, Agnès Verdier-Molinié s’est appliquée, pendant près de deux heures à nous dérouler son plan d’action et de transformation pour ramener notre dépense publique à un niveau comparable à celui de nos voisins européens, abordant avec autant d’agilité la réforme des retraites, de l’assurance chômage, des aides sociales que la réorganisation des territoires.

Après un temps d’échange avec les nombreux participants elle a clôturé son intervention avec un temps de dédicace de son dernier ouvrage.
Vous pouvez retrouver ses propositions de réforme et d'économies budgétaires sur le site de l'iFRAP : https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/comment-economiser-60-milliards-deuros.
Vous pouvez exprimer votre sentiment sur ses principales propositions : https://relpa.fr/consultations/


Bruno Retailleau, Sénateur de Vendée, auteur du livre "refondation"

A l’occasion de son assemblée générale annuelle, le RELPA recevait Bruno Retailleau

Le 11 avril, à l’issue de notre Assemblée Générale annuelle, le RELPA avait invité Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée et président du groupe Les Républicains du sénat. L’occasion d’une conférence suite à la sortie de son livre « REFONDATION ». Il était accueilli par Florence Lassarade, Sénatrice de la Gironde, Yves Foulon Maire d’Arcachon et Yves d’Amécourt, Président du RELPA et Maire de Sauveterre de Guyenne.

Ce livre « REFONDATION » s’inscrit dans le débat d’idées qu’affectionne particulièrement le RELPA et ce responsable politique, animateur du mouvement Force Républicaine, qui organise mensuellement  des ateliers thématiques partout en France, et trimestriellement des conventions autour de grands thèmes politiques et des préoccupations du moment.

Bruno Retailleau le souligne, comme une mise en garde aux partis de la droite et du centre : « La politique ne se résume pas à des chiffres ». Le cœur de son message fut de plaider pour un projet politique de civilisation, équilibre entre l’identité d’une nation qu’il serait fou de prétendre dissoudre ou ignorer et une nécessaire liberté sans laquelle aucun redressement économique durable ne pourra être promu.

Contre ceux qui entretiennent l’utopie de la fin du travail[1] sans percevoir les limites des progrès sociaux, contre ceux qui s’illusionnent en une fin de l’histoire[2] oubliant que celle-ci est tragique et que la grandeur d’un pays ne se transmet que par la poursuite des efforts des générations qui nous précèdent au profit de celles qui nous suivent, ou contre ceux qui pensent que l’enracinement est remplaçable par des villes monde précurseurs d’une fin des territoires[3], Bruno Retailleau nous a proposé pendant une heure un chemin de reconstruction pour la France, fondé sur les valeurs fondamentales de la droite et le centre.

Autant dire que le RELPA partage cette vision, tant nos communes sont nées de ces trois valeurs : le travail, l’histoire et les territoires !

L’auditoire d’un peu plus de 300 personnes réuni dans la salle cantonale de Bordeaux-Bastide a été conquis.

A l’issue de cette conférence ouverte au public, Bruno Retailleau a pu dédicacer plus de 50 exemplaires de son livre avant de retrouver pour un moment convivial, le Maire de Bordeaux, Nicolas Florian, venu la saluer.

Jean louis Grattepanche

Délégué général du RELPA nouvelle aquitaine

[1] cf le livre de Jeremy Rifkin : « La fin du travail »

[2] cf le livre de Francis Fukuyama : « La fin de l’histoire »

[3] cf le livre de Bertrand Badie : « la fin des territoires »