Rassemblement des élus locaux pour l’Aquitaine

Le  Rassemblement des élus locaux pour l’Aquitaine (Relpa), classé à droite mais indépendant des partis a été créé à la fin des années 80 par Jacques Chaban-Delmas et le délégué régional du RPR Hugues Martin, futur député-maire de Bordeaux. Le but était de réunir des élus venus aussi des Divers-droite et des non-inscrits n’ayant que peu de liens entre eux : « L’idée était de ne pas laisser tomber les élus qui siègent dans l’opposition, parfois livrés à eux-mêmes, en manque de réseau et de conseil, notamment dans le monde rural », explique Hugues Martin.

« On ne peut pas participer aux campagnes électorales, notamment sur le plan financier car les partis sont faits pour ça. Le RELPA est surtout une plateforme d’échange entre les élus des différentes collectivités locales : communes, départements, régions. », Complète Yves d’Amécourt, nouveau Président de ce rassemblement, étendu depuis 2018 aux douze départements de la Nouvelle-Aquitaine.

12 mai 1990
Assemblée constitutive du RELPA

Hugues Martin ajoute qu’en certaines circonstances, le Relpa avait permis de nouer des relations utiles : « Après la tempête Klaus, on a réuni à Bias 350 élus pour des travaux très fructueux ».

En vérité, le Relpa est surtout devenu un outil de formation et d’échange pour des élus locaux parfois déroutés par les exigences de leur fonction. En 2020, de nouvelles équipes seront élues dans notre les communes de notre grande Région et c’est cette échéance qu’il convient de préparer aujourd’hui, ajoute Yves d’Amécourt.

Hugues Martin et Yves d’Amécourt

Hugues Martin pousuit : « Le Relpa organisait également des congrès sur des thèmes précis. Nous avions réuni 1700 congressistes en novembre 1993, devant Jacques Chirac, sur l’aménagement du territoire. En 2006 un colloque sur les pôles de compétitivité avait regroupé 900 élus. »

« En définitive, l’une des principales utilités du Relpa, est de permettre les rencontre entre les élus de groupes minoritaires et ceux des groupes majoritaires, entre les différents strates de communes, des communauté des communes, entre les communes, les départements et les régions. On a toujours besoin d’un plus grand et d’un plus petit que soi ! Le grand débat qui se déroule actuellement en est la preuve tangible ! » s’amuse Yves d’Amécourt ajoutant « L’essentiel c’est la confraternité et la communication ».

Depuis un an la gouvernance du RELPA a changé et la nouvelle équipe remet sur pied cette organisation en respectant ses valeurs, son histoire et la mémoire de ses fondateurs.

La cotisation est modique et symbolique, 10€ par an.